L’étiquette RFID est de plus en plus omniprésente dans la vie quotidienne et rend plus « intelligents » les objets courants. En effet, elle connecte ces derniers à d’autres systèmes et appareils sans contact physique. À l’instar du lecteur RFID, elle constitue un élément essentiel dans une solution RFID. À travers le présent article, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur l’étiquette RFID.
Qu’est-ce qu’une étiquette RFID ?
Encore appelée étiquette à puce, étiquette intelligente ou tag, l’étiquette RFID est un support d’identification électronique dotée de la technologie RFID. On désigne par système RFID (Radio Frequence Identification) une technologie d’identification par radiofréquence facilitant le travail quotidien en bibliothèque, industrie, sécurité des produits, logistique, etc.
L’étiquette est munie d’une puce reliée à une antenne. Cette dernière permet à la puce de 
transmettre les informations (poids, numéro de série, etc.) pouvant être lues grâce à un lecteur émetteur-récepteur.
L’étiquette à puce n’a pas besoin d’être vue pour être lue. Pour cela, son usage est très attractif pour répondre aux exigences en matière de traçabilité. On se sert de l’étiquette RFID pour l’identification des biens, le stockage, la lutte contre la contrefaçon ou encore la traçabilité.
Comment fonctionne l’étiquette RFID ?
Parmi les supports RFID, l’étiquette RFID est le plus utilisé. Elle consiste à abriter une série de données ou un numéro de série sur une puce couplée à une antenne. Elle s’active et transmet les données qu’elle contient grâce à un signal radio émis par le lecteur RFID qui est également doté d’une antenne et d’une carte RFID. Il est possible que cet ensemble puce/antenne constituant l’étiquette soit apposé sur ou inséré dans un objet.
L’étiquette utilise néanmoins une fréquence de transmission dont dépendent sa vitesse de lecture et sa portée maximale. On distingue donc une étiquette RFID basse fréquence 125 kHz, une étiquette RFID haute fréquence 13,50 MHz et une étiquette RFID ultra haute fréquence 860 MHz à 965 MHz.
Quels sont les différents types d’étiquettes RFID ?
On recense en général les étiquettes passives, semi-passives et actives.
Les étiquettes passives
Les étiquettes RFID passives sont souvent composées de deux constituants : une antenne et un circuit intégré. Dépourvues de piles, elles sont alimentées lors de leur lecture pendant un processus appelé le couplage inductif. Étant donné qu’elles fonctionnent uniquement lorsqu’il le faut, elles ont tendance à durer plus longtemps. Du fait qu’elles ne possèdent pas de pièces mobiles, les sources de défaillance potentielles sont peu.
Néanmoins, ces tags présentent également certains inconvénients. On note l’obligation de recourir à un intergiciel ou à un logiciel pour les données, le stockage de données limité et l’impossibilité d’ajouter des fonctionnalités supplémentaires.
Les étiquettes semi-passives
Les étiquettes semi-passives comportent une antenne, une pile et un circuit intégré. Du fait qu’elles sont dotées de pile, on peut y ajouter des fonctionnalités supplémentaires comme un suivi en temps réel, des notifications sonores et des capteurs.
La seule fonctionnalité qu’on ne retrouve pas chez ces tags, ce sont les émetteurs embarqués. Les étiquettes semi-passives ont une portée limitée. De plus, elles ont une durée de vie restreinte par l’action de la pile.
Les étiquettes actives
Les étiquettes actives sont composées d’un émetteur embarqué, d’une pile, d’une antenne et d’un circuit intégré. Elles possèdent une grande portée, car le courant est directement envoyé au lecteur par l’émetteur embarqué. En outre, elles sont compatibles avec diverses fonctionnalités supplémentaires, dont une mémoire plus substantielle, des capteurs incorporés et plus de fonctions logiques.
Comment choisir une étiquette RFID ?
Pour choisir l’étiquette RFID la plus appropriée pour l’identification et la traçabilité des personnes ou objets visés, il faut prendre en compte certains paramètres. Il s’agit du format d’étiquettes qui est déterminé suivant les performances de lecture à avoir, de l’usage de tag. Il y a aussi la sélection de la fréquence d’utilisation selon l’environnement et la nature de l’objet à identifier.
La fréquence souhaitée doit également être considérée, car comme cela a été dit plus haut, c’est elle qui influencera la vitesse et la distance de lecture. Vous pouvez opter pour un tag basse fréquence 
(BF), une étiquette haute fréquence (HF) ou une étiquette intelligente ultra fréquence (UHF).
Les contraintes environnementales, la durée de vie et la nature du produit, la méthode de fixation la taille de la mémoire du tag sont d’autres critères de choix importants. Enfin, le prix d’une étiquette RFID variant entre 5 et 30 euros, vous devez vous appuyer sur votre budget pour faire votre choix.
Conclusion
En somme, l’étiquette RFID est l’outil idéal pour identifier et « étiqueter » un objet ou une personne. Mais encore faut-il que vous choisissiez le bon produit lors de l’achat.
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